Cafés, Restaurants et Bars littéraires
OBJECTIF DU PARCOURS LITTÉRAIRE :
Dans cet itinéraire, nous visiterons des lieux qui ne sont généralement pas associés à la littérature où sont passés les grands de la littérature française du XXe siècle. Les cafés, bars et restaurants étaient des lieux de rencontre et d’échange d’idées uniques à Paris et dans cet itinéraire, nous les visiterons, beaucoup d’entre eux sont encore actifs, ce qui nous permet également de nous y arrêter pour nous relaxer.
1.- Gare de Lyon - Restaurant Le Train Bleu :
Le Train Bleu est un restaurant situé dans la Gare de Lyon, construit à l’occasion de la grande Exposition Universelle en 1990, avant nommé le Buffet de la gare de Lyon. Sa construction a été chargée à l’architecte de renom Marius Toudoire par la Compagnie du chemin de fer Paris-Lyon-Méditerranée (PLM), qui souhaite la création d’une étape gourmande luxueuse, moderne et mythique. Il a été inauguré en 1901 par le président de la République, Emile Loubet. En 1963, il devient “Le Train Bleu” en hommage à la ligne Paris-Vintimille de 1868, qui suit la route à côté de la Côte d’Azur, longeant la Méditerranée. À la suite de sa beauté, en 1972 certaines de ces salles deviennent monuments historiques : celle du restaurant, le salon doré et les salons tunisien et algérien, ainsi que les passages et leur décor.
Son style néo-baroque et les peintures présentées sur ses murs ; dont les plus
célèbres représentent les paysages traversés par les trains du réseau Paris, Lyon et Marseille, deviennent Le Petit Bleu une chance de revenir en arrière et retrouver l’air de la Belle époque où plusieurs célébrités du XXe se sont rejoints. Parmi eux, on compte avec la présence d’écrivains comme Colette et Jean Cocteau, les grandes stars du cinéma français, Brigitte Bardot, Sarah Bernhardt et Jean Gabin, tandis que des artistes tels Salvador Dalí et la grande icône de la mode Coco Chanel.
2.- Le Pré aux Clercs :
Le Pré aux Clercs était jadis lugubrement connu pour ces duels à mort alors pratiqués pour gagner le cœur des femmes.
Aujourd'hui, l'actualité est plus joyeuse. C'est un charmant bistrot qui a pris le nom
de Pré aux Clercs à l'angle de la rue Bonaparte et de la rue Jacob, au cœur de Saint Germain des près. Finis les duels à morts, désormais, les badauds passent au Pré aux Clercs pour une pause déjeuner ou pour y boire un verre dans un cadre rétro et fleuri.
C'était le restaurant préféré de Ernest Hemingway et il y venait souvent. Prenez un
livre, le tout rythmé par les airs de tous les grands noms du jazz. De Coltrane à Miles Davis, de Jane Monheit à Katie Melua en passant par Diana Krall.
3.- Café Delmas :
Situé sur la Place de la Contrescarpe et son ambiance « village » au cœur même du fameux Quartier Latin de Paris, le Café Delmas est un endroit privilégié : une grande terrasse orientée plein Sud et éloignée de la circulation, une décoration soignée et cosy entre salon de lecture et club social, une clientèle cosmopolite constituée d'habitués, d'étudiants et de stars, etc.
À son époque de splendeur littéraire, il s'appelait Café des amateurs.
Un des cafés utilisés par les écrivains comme point pour se rencontrer, cet il est
particulièrement connu pour apparaître dans les mémoires écrites de l'un de ces auteurs, Ernest Hemingway.
4.- Café de la Paix :
Le Café de la Paix, au pied de l’hôtel Intercontinental, place de l’Opéra à Paris. Depuis leurs inaugurations le 5 mai 1862, l’hôtel de la Paix, devenu ensuite l’InterContinental Paris le Grand, et le Café de la Paix sont de véritables institutions, célèbres dans le monde entier.
Outre Proust qui était voisin, le café a accueilli Maupassant, Oscar Wilde, Gide et
Zola. Hemingway et sa femme, lors de leur premier séjour parisien en décembre 1921, y font une mauvaise expérience : ils n’ont pas suffisamment d’argent pour payer la note de leur repas et Ernest doit retourner en vitesse à l’hôtel Jacob et d’Angleterre chercher ce qui manque, pendant qu’Hadley l’attend, un peu gênée, au café…Hemingway cite le café de la Paix dans Le soleil se lève aussi.
5.- Café des Phares :
7, Place de la Bastille. Café philosophique (ou café-philo) était la base d’un forum pour la discussion philosophique, fondé par le philosophe Sautet à Paris le 13 Décembre 1992.
6.- Harry's New York Bar :
5 Rue Daunou. À cette époque, les touristes américains et les membres des communautés artistique et littéraire commençaient à apparaître à Paris, toujours plus nombreux. Sloan, le fondateur, espérait faire de ce lieu un lieu où les étrangers se sentiraient chez eux. Son bar est devenu un endroit prisé des membres du corps ambulancier américain lors de la Première Guerre mondiale.
Ian Fleming, Ernest Hemingway, Sinclair Lewis et plus d’autres, sont des auteurs
reliés à ce bar.
7.- Café de Flore :
Café de Flore, connu comme le café de l'existentialisme, fait son apparition en 1885, quelques années après les débuts de la Troisième République.
En 1917, la terrasse du Flore le voit en grande discussion avec André Breton et
Louis Aragon : le mot « surréaliste » est alors inventé, avec le mouvement
intellectuel, littéraire et artistique dadaïste.
Pendant la guerre, Sartre, Beauvoir et leur « famille » - leur cercle d’amis proche -
font du Café de Flore, à Saint-Germain-des-Prés, leur quartier général.
L'établissement se trouve tout près de Gallimard, leur maison d'édition commune.
Jean-Paul Sartre écrit :
« Nous nous y installâmes complètement : de neuf heures du matin à midi, nous y
travaillions, nous allions déjeuner, à deux heures nous y revenions et nous causions
alors avec des amis que nous rencontrions jusqu'à huit heures. Après dîner, nous
recevions les gens à qui nous avions donné rendez-vous. Cela peut vous sembler
bizarre, mais nous étions au Flore chez nous. C’était alors une très curieuse
atmosphère. Le Flore était un monde fermé où nous vivions entre nous. « Nous »,
c’était les littéraires ; Robert Desnos y avait sa table, des peintes, des artistes,
Simone de Beauvoir, moi. » — Jean-Paul Sartre.
8.- Les Deux Magots :
Les Deux Margots, fondé en 1885 le café commence à jouer un rôle important dans la vie culturelle parisienne, dans les années 1920, le café accueille les surréalistes comment était André Breton. Le café est fréquenté par de nombreux artistes illustres parmi lesquels Pablo Picasso, Jacques Prévert, Ernest Hemingway, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir.
9.- Old Navy :
Au numéro 150, Old Navy apparaît. Cortázar n'a jamais fréquenté les cafés, bien que si ont devait parler d'un café ou il venait avec une certaine fréquence, ce serait celui-ci, un lieu très commun et peut connu.
10.- Le Procope :
Café le plus ancien de Paris, 1686-1890.
11.- Brasserie Lipp :
La Brasserie Lipp est devenue depuis 1880 un indispensable du Saint-Germain-des-Prés. Cette brasserie a une très bonne réputation littéraire et politique. Proust, Camus, Sartre à son époque et, aujourd'hui, la brasserie accueille encore le monde politique, journalistique, littéraire et artistique de la capitale.
12.- Le Dôme Café :
Dès le début des années 1900, le Café du Dôme a été reconnu comme lieu de rassemblement intellectuel. Connu comme le « café anglo-américain », c’est le premier café à Montparnasse. Il apparaît dans de nombreux ouvrages d'écrivains comme Simone de Beauvoir ou Ernest Hemingway.