Gertrude Stein
(1874-1946)
Poétesse, écrivaine, dramaturge et féministe, Gertrude Stein était une des plus fameuses femmes américaines qui habitaient dans la capitale française. Elle a vécu à Paris dès 1903 jusqu’à sa mort en 1946 et devient un point clé pour le développement de la littérature et l’art moderne, surtout par sa collaboration dans la diffusion du cubisme, essentiellement de l’œuvre d’artistes tels Picasso, Cézanne ou Matisse.
Son appartement du 27 rue Fleurus, où elle y habitait, d’abord avec son frère Léo et puis avec sa femme Alice B. Toklas, était un lieu de rencontre des poètes, artistes et écrivains de l’époque. Picasso, Hemingway, Scott Fitzgerald, Ezra Pound, Matisse, Gris, Thomson, Mina Loy, Barnes constituent un peu des grandes avant-gardistes du moment qui fréquentaient sa résidence les soirs du Samedi. En d’autres termes, Stein et Toklas ont réuni la fine fleur de l’intellectualité européenne et américain qui concentrait Paris au XXe siècle.
Pourtant, nommée la “Mère du modernisme”, son apport aux arts ne consiste pas seulement à découvrir les grands peintres du XXème siècle et les réunir à tous dans son célèbre appartement du rue Fleurus, sinon que son oeuvre réside dans l’invention d’un style littéraire nouveau: le modernisme américain.
D’ailleurs, il s’agit d’un œuvre très diversifiée, composée de romans, poèmes, pièces de théâtre, livrets d’opéra, essais, conférences, autobiographies, récits. Elle se définit comme une œuvre souterraine, souvent cryptique et hermétique, nourrie de travaillées biographiques, caractérisée par une réflexion sur le langage et sur le modernisme, inséparable des mouvements esthétiques contemporains.
Autant que pionnière dans la littérature, la femme qu’une fois était dit qu’elle fut Paris, suppose, sans elle le savoir, un exemple à suivi, car elle s’avance à son époque maintenant publiquement sa bisexualité toute sa vie. Gertrude Stein est considérée l’une des précurseures de la liberté sexuelle et intellectuelle de la femme, près de son conjoint de vie, Alice B. Toklas, l’une des ses principales inspirations.
En conclusion, Gertrude Stein est le point culminant quand on pense avec l’avant-garde parisienne du XXème siècle, on imagine à une femme dont son héritage perdure dans la littérature et son sourire a enfoncé dans les vies de plusieurs artistes. Elle est la femme immortelle qui reste dans la mémoire historique. Sans doute, un siècle après, on peut affirmer que “Paris est une femme” qu’on appelle Gertrude Stein.
Photo prise de Wikipédia